En ratifiant, à la fin de la semaine dernière, par le biais de deux amendements soutenus par la ministre de la Santé, le caractère obligatoire du contrat de santé solidarité, le Sénat a donc opté, un peu forcé, pour la réintroduction de la « taxe Bachelot » dans le projet de loi HPST. « Vous allez dans le sens d’une idéologie socialisante de la société française, avec un mental collectiviste qui domine notre société », s’est insurgé Alain Milon (photo), le rapporteur (UMP). En revanche, Roselyne Bachelot n’a pas été suivie par les sénateurs qui ont modifié, contre l’avis du gouvernement, le parcours de soins en autorisant les patients à accéder directement, sans réserves et sans pénalité de remboursement, aux gynécologues, aux ophtalmologues et aux psychiatres. De même, la majorité sénatoriale a-t-elle rejeté la pratique du testing pour refus de soins discriminatoires, malgré la mise en garde de Roselyne Bachelot : « Le testing qu’on va refuser encadré par la loi, vous l’aurez d’une manière sauvage, au détriment des médecins ». Enfin, les sénateurs ont refusé un amendement de Nicolas About, président de la commission des Affaires sociales du Sénat, qui visait à autoriser la délivrance de la pilule contraceptive pour trois mois sans renouvellement possible, par les pharmaciens. La semaine prochaine, la Commission mixte paritaire (CMP) ratifiera ou non les décisions sénatoriales en établissant la version de compromis entre les deux assemblées.
Les sénateurs disent non au testing
Publié le 05/06/2009
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Source : Le Généraliste: 2491
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