Comme dans sa forme asexuée, le Plasmodium falciparum au stade gamétocyte a besoin de « se planquer » et de s’extraire de la circulation générale pour éviter d’être éliminé par la rate. Une équipe internationale dirigée par l’américain Matthias Marti (Harvard) vient de découvrir comment, et où, se déroule précisément la séquestration tissulaire au niveau de la moelle osseuse pour la forme sexuée : le parasite au stade gamétocyte immature sort des vaisseaux et s’accumule dans le compartiment extravasculaire. Il faut savoir que seuls les gamétocytes matures sont présents dans le sang, les gamétocytes immatures poursuivent les 6 à 8 jours de développement dans les tissus.
Le mécanisme moléculaire découvert est bien différent de celui mis en jeu dans la forme asexuée, puisque celui-ci repose sur l’adhérence du parasite aux cellules endothéliales à l’intérieur des vaisseaux. Ces observations sur les sanctuaires parasitaires publiés dans « Science Translational Medicine » daté du 9 juillet suggèrent d’explorer de nouvelles stratégies pour bloquer la transmission du paludisme.
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