Une étude a observé une population de 581 patients ayant subi une polypectomie effectuée par un des 86 gastroentérologues de la région de Bretagne. L’objectif était d’évaluer comment était respectés les référentiels de surveillance. 21,4 % des patients présentaient plus de trois polypes justiciables d’une surveillance à trois ans. 68 % de ces malades n’ont pas été revus dans ce délai alors que le risque de cancer est manifestement documenté. 9 patients sur 37 ayant des antécédents familiaux ont été contrôlés dans les temps. Même type de constatation pour les 12,5 % de patients porteurs d’un polype de plus d’un cm. « D’une façon générale, on peut conclure que les référentiels sont peu respectés tant du fait des patients que des médecins. On doit encore attendre des progrès, grâce à des campagnes d’information auprès de tous les acteurs concernés, d’études plus approfondies sur l’évolution de différents types de lésions, de référentiels mieux documentés et enfin, de l’usage amplifié de logiciels dédiés au suivi des coloscopies et précisant le rythme des contrôles » écrivent les auteurs dans Oncologie.
Les rythmes de contrôle peu respectés
Publié le 03/04/2009
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Source : Le Généraliste: 2484
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