Vague de fond

Les Rolling Stones reliftés

Publié le 15/07/2009

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Crédit photo : DR

JAZZ/ROCK

UN AN APRÈS avoir quitté en juillet 2008 une « major company », en l’occurrence EMI/Virgin, pour en rejoindre une autre, Universal Music, plusieurs disques du label Rolling Stones Records se retrouvent sur le marché dans des versions remastérisées avec pochettes d’origine, mais sans aucun travail éditorial particulier. En fait, Universal Music, qui détenait déjà la période Decca du groupe (les enregistrements réalisés entre 1964 et 1971), possède désormais l’intégralité de l’uvre de la bande à Jagger/Richards. Pour les années EMI/Virgin, il s’agit de 14 CD, de « Sticky Fingers » (1971) à « A Bigger Bang » (2005), parus en plusieurs vagues depuis le début du printemps.

La première concernait plusieurs disques important du début des années 1970, dont « Sticky Fingers », « Goats Head Soup » (1973), avec un tube très slow et assez inattendu, « Angie », « It’s Only Rock’N’Roll » (1974) et « Black and Blue » (1976). La deuxième vague regroupait « Some Girls » (1978), « Emotional Rescue » (1980), « Tattoo You » (1981), avec un morceau très costaud, « Start me Up », et « Undercover » (1983), avec une pochette qui serait relativement osée de nos jours. La dernière livraison comprend « Dirty Work » (1986), « Steel Wheels » (1989), « Voodoo Lounge » (1994), qui est le premier disque enregistré depuis le départ en 1993 du légendaire bassiste du groupe, Bill Wyman, « Bridges Too Babylon » (1997) et « A Bigger Bang »(2005).

Quant au plus culte des albums de la période, « Exile on Main Street » (1972), il ressortira en version Deluxe en 2010. Par ailleurs, une compilation « Jump Back », rassemblant 18 titres gravés entre 1971 et 1993, verra le jour au milieu du mois d’août.

Question DVD, les fans vont être ravis avec la sortie - en HD Blu Ray uniquement - de « The Biggest Bang », captation de certains des meilleurs moments de la tournée que les Rolling Stones ont effectuée en 2005/2006. Soit plus de trois heures de musique et de tubes, plus un documentaire. Increvables et indémodables, les Stones.

DIDIER PENNEQUIN