ELVIS PRESLEY, mort en 1977 et dont on a célébré en janvier le 75 e anniversaire de la naissance à Tuppelo (Mississippi), restera le « King » du rock’n’roll, voire, pour certains puristes, l’ « inventeur » de ce style qui défraya la chronique et surtout les murs dans lesannées1950/1960.
D’Elvis chanteur, le fan garde souvent deux images : celle du fringant jeune homme interprétant, avec moult déhanchements, « Jailhouse Rock », et celle de la star finissante, vêtue d’un costume de scène blanc particulier, installée à demeure à Las Vegas. « On Stage » (RCA Legacy/Sony Music) est un excellent double CD qui permet de redécouvrir la star, capturée en direct, en août 1969 et février 1970, à l’International Hotel, de la cité des jeux.Devant un parterre venu dîner ou de noctambules, le King reprend, avec brio et cette voix pleine de charme, aussi bien des titres de son répertoire que des standards. De plus, cette réédition est complétée d’une dizaines de titres qui avaient été dispersés sur d’autres albums. Un retour musicalement intéressant et financièrement très lucratif.
À noter que la collection « Legacy » vient de rééditer huit musiques de film d’Elvis qui étaient introuvables en CD, parmi lesquelles l’inoubliable « G.I. Blues » (1960), « Frankie and Johnny » (1966) ou encore « Girls ! Girls ! Girls « (1962). Le King au top de sa popularité.
Un tournant.
Avec le coffret (4 CD) « Have Mercy - The Complete Chess Recordings 1969 to 1974 » (Geffen Records/Universal) de Chuck Berry, il est également question de retour. Le chanteur/guitariste, aujourd’hui âgé de 83 ans, créateur notamment de « Johnny B. Goode » et autre « Roll Over Beethoven », venait de réintégrer le label Chess Records des frères Leonard et Phil Chess à Chicago, la maison de disques de ses débuts, après une parenthèse de trois ans chez Mercury. Ce coffret rassemble tous les enregistrements originaux et les prises alternatives, depuis le single du come-back, « Tulane », jusqu’au déclin du label, et comprend des prises « live » gravées en Grande-Bretagne (Coventry et Londres), dont le fameux hit « My Ding-A-Ling », qui date de 1972. Plus de 70 morceaux qui marquent à la fois un tournant dans la carrière de Chuck Berry et dans l’histoire de la musique, puisque le rock tout simplement – voire d’autres genres musicaux – prenait le pas sur le bon vieux rock’n’roll. Un monument nullement en péril cependant.
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