1.Pour vous qui sont les professionnels qui assurent la « médecine de proximité » ?
A. Ce sont les médecins généralistes, les paramédicaux, les pharmaciens, les spécialités les plus couramment rencontrées en ville et les urgentistes hospitaliers. 20%
B. Ce sont les médecins généralistes, les paramédicaux et les pharmaciens. 43%
C. Ce sont les médecins généralistes uniquement. 38%
2.Dans les dix prochaines années, pensez-vous qu’il y ait un risque de pénurie en médecins généralistes dans la zone géographique où vous exercez ?
A. Oui, ça a déjà commencé. 49%
B. Oui, c’est inévitable. 35%
C. Non, je ne suis pas inquiet. 16%
3.Selon vous, quel est le principal problème rencontré au quotidien par les généralistes ?
A. Le poids des charges administratives. 37%
B. L’insuffisance de rémunération. 40%
C. La contrainte de la permanence de soins. 12%
D. Les exigences des patients. 11%
4.Concernant l’installation des médecins libéraux êtes-vous...
A. Favorable au maintien d’une liberté totale d’installation avec conventionnement automatique comme actuellement. 34%
B. Favorable à un système dans lequel la collectivité aurait la possibilité, dans certaines zones excédentaires, de conditionner toute nouvelle installation au départ d’un médecin. 34%
C. Favorable à une carte sanitaire, sur la base de laquelle seraient autorisées ou non les installations en médecine libérale. 32%
5.Selon vous, à quoi doivent servir les futurs schémas régionaux de l’offre de soins (Sros) ambulatoire prévus par la réforme « HPST » ?
A. Comme le prévoit la loi , ils doivent rester indicatifs et non opposables aux médecins qui souhaitent s’installer. 23%
B. Sans être contraignants pour les médecins qui s’installent, ils doivent servir de base pour octroyer les aides à l’installation là où c’est nécessaire. 56%
C. Il faut les rendre contraignants pour que les nouveaux médecins ne s’installent que là où l’on en a besoin. 21%
6.Pour résoudre les problèmes de démographie médicale, faut-il...
A. Demander aux médecins des zones excédentaires d’effectuer quelques demi-journées par mois de service médical en zones déficitaires. 8%
B. Rendre obligatoire un à deux ans d’exercice en zones déficitaires pour les jeunes qui s’installent. 13%
C. Créer un clinicat en médecine générale de deux ans réalisé obligatoirement en zones déficitaires. 27%
D. D’autres mesures. 73%
7.A votre avis, comment susciter davantage de vocations chez les jeunes pour la médecine générale ?
A. Imposer un stage de quelques jours chez le généraliste dès le premier cycle. 15%
B. Rendre effectif le stage de second cycle en médecine générale. 39%
C. Nommer davantage d’enseignants généralistes à la faculté. 32%
D. Mieux rémunérer les médecins généralistes. 80%
E. Développer le salariat en médecine générale. 26%
F. Organiser des passerelles permettant de se reconvertir d’une spécialité à l’autre en cours de carrière. 42%
G. Multiplier les formes d’exercice collectif de la médecine générale. 42%
H. Donner les avantages sociaux des salariés aux médecins libéraux. 50%
8.A quelles conditions seriez-vous prêt à devenir maître de stage ?
A. Meilleure rémunération de cette fonction. 36%
B. Reconnaissance universitaire. 15%
C. Autre. 31%
D. Je suis déjà maître de stage. 19%
9. A votre avis, un forfait majorant la rémunération des remplaçants en zones rurales excentrées aiderait-il les médecins installés à trouver des remplaçants ?
A. Oui 55%
B. Non 45%
10.Vous paraîtrait-il normal que l’activité d’un médecin soit mieux rémunérée dans les zones où la collectivité en a le plus besoin ?
A. Oui 59%
B. Non 41%
11.Seriez-vous prét à effectuer, sous une forme ou une autre, quelques demi-journées par mois dans un autre canton que le vôtre moins bien doté du point de vue de la densité médicale ?
A. Oui, dans tous les cas. 6%
B. Oui, dans un rayon de moins de 45 minutes de déplacement. 22%
C. Non. 72%
12.Si l’on devait accorder un « bonus » aux médecins qui exercent dans les zones de sous-densité médicale, quelle modalité aurait votre préférence ?
A. Majorer le C. 20%
B. Accorder un forfait « déserts médicaux ». 43%
C. Mieux prendre en charge les cotisations sociales. 17%
D. Accorder des points de retraite supplémentaires. 20%
13.Seriez-vous prét à déléguer certaines des tâches que vous accomplissez aujourd’hui ?
A. Oui 74%
B. Non 26%
14.Si vous deviez déléguer certaines tâches que vous effectuez vous-mêmes actuellement, lesquelles dans la liste ci-dessous seriez-vous disposé à confier à d’autres professionnels (secrétaires, assistantes sociales, paramédicaux, pharmaciens, biologistes...) ?
A. Mesure d’IMC. 53%
B. Prise de température. 55%
C. Prise de la pression artérielle. 43%
D. Recueil des derniers examens complémentaires effectués. 40%
E. Vaccination. 31%
F. Vérification de l’observance thérapeutique et détection des effets secondaires. 24%
G. Recueil des événements médicaux depuis les précédentes consultations. 19%
H. Passation d’échelles d’évaluation (douleur, dépendance au tabac, consommation d’alcool...). 46%
I. Réalisation d’autotests (bandelettes urinaires, streptotests...). 58%
J. Renouvellement de prescription de pilules contraceptives. 11%
K. Renouvellement par le pharmacien de médicaments pour les pathologies chroniques. 5%
L. Convocation de patients atteints de maladies chroniques pour des examens de surveillance biologique. 35%
M. Remplissage de formulaires et protocoles d’assurance-maladie. 70%
N. Recherches d’orientation et de modalités de prise en charge des patients (Ehpad, Siad, HAD...). 75%
15. Pour optimiser coordination et coopération entre professionnels, quel est, selon vous, le système à privilégier ?
A. Le maintien de la situation actuelle. 10%
B. Le maintien de la situation actuelle, mais avec un système d’information partagé entre praticiens. 38%
C. La création de lieux d’exercice pluridisciplinaires de type maisons de santé. 33%
D. L’exercice des professionnels dans des lieux différents, mais avec organisation en pôles de santé. 20%
16.Si une maison de santé pluridisciplinaire s’installait dans votre zone géographique, seriez-vous préts à la rejoindre ?
A. Oui 51%
B. Non 40%
C. J’exerce déjà en maison de santé. 9%
17.Concernant vos modalités de rémunération, laquelle de ces trois formules aurait votre préférence ?
A. Un paiement à l’acte majoritaire comme actuellement. 43%
B. Un système mixte comportant 50 % de paiement à l’acte et 50 % de forfaits pour les missions de coordination et de santé publique. 37%
C. La suppression du paiement à l’acte et son remplacement par du salariat. 21%
18.Trouveriez-vous normal que des médecins généralistes bénéficient de suppléments de rémunération en fonction de leur ancienneté dans la profession ?
A. Oui. 52%
B. Non. 48%
19.Trouveriez-vous normal que des médecins généralistes bénéficient de suppléments de rémunération en fonction de leurs efforts de formation ou d’évaluation des pratiques ?
A. Oui 74%
B. Non 26%
20.Concernant la permanence des soins, quelle solution vous semble la meilleure ?
A. Des gardes prises individuellement é leur cabinet par les médecins volontaires. 18%
B. Un système associant les médecins libéraux dans un même lieu, de type maison médicale de garde. 45%
C. Le recours à un service privé de type « Sos médecins ». 21%
D. Le recours à un corps spécifique de « médecins volants » 16%
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