• Hématocrite et dopage
La session d'hémorhéologie clinique, « Hématocrite, pathologie des vaisseaux et dopage sportif », organisée conjointement par la Société de biorhéologie fondamentale et clinique et la Société française de médecine du sport, en est un exemple : d'abord consacrées à l'hématocrite, déterminant majeur de la viscosité du sang et facteur de risque cardiovasculaire favorisant les accidents thrombotiques dans les territoires veineux et artériel, les présentations ont ensuite porté sur le problème du dopage des sportifs, de l'EPO, de son utilisation, de sa détection et « de la façon dont le problème peut être envisagé, non seulement sur un plan sportif et médiatique, mais aussi sur les conséquences que peut avoir l'administration d'EPO sur la santé des sportifs », souligne le Dr Pascal Priollet.
• Le centenaire des vaisseaux
Témoignent de la diversité des disciplines concernées par la pathologie vasculaire : les rapports « Le centenaire et ses vaisseaux », « Rein et athérosclérose », celui sur les tumeurs vasculaires, la séance « Favoriser ou inhiber l'angiogénèse : le point sur les nouvelles approches thérapeutiques », et celles consacrées aux nécroses digitales et aux vascularites.
• Rein et athérosclérose
Devant le nombre de patients qui, depuis quelques années, arrivent pour la première fois en milieu hospitalier spécialisé (pôle vasculaire de l'AP-HP) avec une créatininémie de l'ordre de 600 mmol, c'est-à-dire en prédialyse, sans jamais avoir consulté, force est de constater que l'insuffisance rénale débutante est trop souvent négligée, souligne le Pr Michel Vayssairat.
Cependant, les progrès de ces dernières années en termes d'explorations sont considérables :
- l'écho-Doppler est un examen performant pour faire le diagnostic de sténose des artères rénales ;
- le dosage de la micro-albuminurie, seul moyen d'étudier la perméabilité rénale et la microcirculation du rein, permet de dépister une insuffisance rénale débutante. La microalbuminurie précède l'augmentation de la créatininémie qui, même modeste, traduit déjà une réduction massive du capital néphrotoxique ;
- les techniques de radiologie vasculaire combinant l'angio-IRM et gadolinium permettent maintenant des diagnostics et des gestes de revascularisation chez des insuffisants rénaux.
Conférence de presse Beaufour à l'occasion du 35e Congrès du Collège français de pathologie vasculaire à laquelle participaient les Prs J.-D. Picard (président du CFPV), P. Carpentier (président du 35e congrès du CFPV, CHU Grenoble), M. Vayssairat (hôpital Tenon, Paris), E. Vicaut (hôpital Fernand-Widal, Paris), P.-Y. Hatron (hôpital Claude-Huriez, Lille) et les Drs P. Priollet (secrétaire général du CFPV, hôpital Saint-Joseph, Paris), J.-J. Mourad (hôpital Saint-Michel, Paris), I. Brocheriou (service d'anatomie et cytologie pathologiques, GH Pitié-Salpêtrière).
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