Le projet de convention médicale inquiète les médecins remplaçants : le texte soumis par l’Assurance-maladie aux syndicats de médecins libéraux ne prévoit plus la prise en charge d’une partie des cotisations sociales des remplaçants au même titre que les médecins installés en secteur I.
« Les remplaçants sont des acteurs du système de soins à part entière et le remplacement constitue une période transitoire pour 87 % des généralistes installés », rappelle le regroupement autonome des généralistes jeunes installés et remplaçants (REAGJIR). « Si l’objectif est de fragiliser leur statut pour pousser les remplaçants à s’installer, c’est donc là une proposition bien éloignée de la réalité », explique l’association.
REAGJIR redoute qu’une telle mesure pousse au contraire les futurs professionnels à tourner le dos à la médecine libérale pour choisir un exercice salarié bien plus sécurisant à l’hôpital, en PMI, ou en médecine scolaire.
Le Syndicat national des jeunes médecins généralistes (SNJMG) exhorte également les syndicats médicaux de ne pas signer une convention comportant une telle clause. MG-France indique qu’il soulèvera le problème lors de la prochaine séance de négociation conventionnelle. « Le statut de médecin remplaçant doit être l’égal du statut du médecin remplacé », déclare le Dr Claude Leicher, président de MG-France.
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