A LA SUITE de l'article paru dans « le Quotidien » du 27 avril, l'agence régionale de l'hospitalisation (ARH) et l'union régionale des caisses d'assurance-maladie (Urcam) de Picardie «regrettent» la décision de l'union régionale des médecins libéraux (Urml) de se retirer du chantier du dossier médical personnel (DMP). Les deux instances soulignent dans un communiqué que le projet porté par le groupement d'intérêt public (GIP) Télémédecine (qui fait suite à l'expérimentation du DMP en Picardie) n'exclut pas les médecins libéraux, contrairement aux affirmations de l'Urml. Ce projet «a vocation à permettre une implication croissante des professionnels de santé de la région, tant au niveau du nombre d'établissements (devant passer de 2 à 12) que du nombre de médecins libéraux impliqués (devant passer de 17 à 150) », indiquent l'ARH et l'Urcam.
Selon elles, l'Urml a dénoncé à tort la suspension du financement de son réseau diabète de Picardie (RDP) par le Fonds d'aide à la qualité des soins de ville (Faqsv). Le bureau du Faqsv aurait simplement «estimé que le dossier (du RDP) présentait de nombreuses imprécisions quant à l'affectation des importantes sommes demandées et que, par conséquent, il ne pouvait se prononcer».
L'ARH a invité l'Urml et les autres acteurs (CHU, Urcam, GIP Télémédecine) à une réunion cette semaine afin d' «examiner les conditions d'un accord sur la gouvernance du projet régional».
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