L'Assemblée nationale a adopté définitivement, le 31 octobre, le projet de loi sur la sécurité quotidienne, comportant notamment des dispositions relatives aux rave-parties. Comme le souhaitaient le ministre de l'Intérieur et la droite, ces concentrations festives techno se voient soumises à une déclaration préalable, dès qu'elles impliquent des personnes privées et se déroulent dans des lieux non aménagés pour accueillir un public. En cas d'infraction, la police aura la « possibilité » de saisir le matériel musical.
Mais cela ne devrait pas changer les habitudes des organisateurs de ce type de fêtes. D'une part, font remarquer certains d'entre eux, il y avait déjà l'ordonnance de 1945 sur l'organisation des spectacles et un décret de 1997... inappliqués ; et, d'autre part, les demandes lorsqu'elles étaient déposées étaient systématiquement refusées. Aussi, avec ou sans loi sur la sécurité publique, les raveurs continueront à se produire, avec leur lot de morts par overdose et la mobilisation gracieuse des services médicaux de Médecins du Monde et du SAMU.
Les rave-parties sous contrôle
Publié le 04/11/2001
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Le Quotidien du Mdecin
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7002
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