LA FMMG (Fédération des maisons médicales de garde) et REGULG (Fédération des régulations généralistes) ont organisé le week-end dernier à Lyon la première phase à huis clos de leur congrès commun qui se tiendra par la suite en version portes ouvertes le 14 novembre 2008 à Lyon.
Y ont notamment été abordés les problématiques spécifiques aux médecins engagés dans la permanence des soins (PDS), ainsi que leurs rapports avec l'hôpital. En effet, note le Dr Simon Filippi, président de la FMMG, si la pérennisation du financement (triennal) des MMG est à peu près acquise, si environ 400 MMG maillent désormais le territoire national et si la régulation des appels de PDS est largement mise en place (80 % des appels pour demande de soins non programmés aboutissent à un régulateur libéral), cette régulation est tout à la fois une source de progrès pour la PDS en général et un repoussoir pour les patients, qui trouvent souvent plus simple d'aller à l'hôpital où nulle régulation ne les empêche d'accéder aux soins. La FMMG et REGULG appellent donc de leurs voeux, explique Simon Filippi, la mise en place d'une régulation en amont des urgences hospitalières ou, à tout le moins, «la rédaction de protocoles et de procédures de réadressage des patients des services d'urgences hospitaliers et inversement». Exemple : une colique néphrétique est adressée à l'hôpital, une gastro-entérite va à la MMG, ou, plus généralement, «un patient debout s'adresse à la MMG et un patient couché est adressé à l'hôpital». Par ailleurs, constatant une «explosion» de la charge de travail des régulateurs libéraux, la FMMG et REGULG demandent une «augmentation de la rémunération de seconde moitié de nuit pour compenser la pénibilité».
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