LA FÉDÉRATION nationale des médecins radiologues (Fnmr), qui vient de réunir son assemblée générale, affirme «que la situation actuelle est inacceptable».
En particulier, la mise en place de la Ccam (classification commune des actes médicaux) fait peser, selon la Fnmr, la menace d’un «retour de la maîtrise comptable».
De plus, estime-t-elle, des «réglementations de plus en plus contraignantes, coûteuses et souvent incohérentes vont limiter indirectement l’accès aux soins des patients».
L’assemblée générale des radiologues a également «dénoncé l’absence réelle d’ouverture des autorisations des équipements d’imagerie en coupes (IRM et scanner) dans les nouveaux schémas régionaux d’organisation sanitaire (Sross III), souvent plus restrictifs que les indices de la carte sanitaire, alors que ces équipements sont indispensables aux patients».
Les radiologues s’inquiètent également de «la pénurie persistante et inquiétante des manipulateurs par refus d’ouverture des places nécessaires» et de la «non-reconnaissance du rôle essentiel des radiologues dans la permanence des soins en établissements d’hospitalisation privés». Enfin, la Fnmr affirme que «le dépistage du cancer du sein, lancé par les radiologues libéraux, est remis en cause. Son développement est gêné par la non-parution de l’accord de bon usage des soins de la mammographie». De plus, elle s’étonne de «la non-prise en charge de la macrobiopsie sous vide sur système accessoire, malgré deux avis favorables de la Haute Autorité de santé».
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature