« Les radiologues se joignent à l'alerte lancée par les gynécologues pour défendre le dépistage organisé du cancer du sein ». La Fédération nationale des médecins radiologues s'associe à l'appel du Collège national des gynécologues et obstétriciens français qui s'inquiétait la semaine dernière d'une désaffection « historique » pour le dépistage du cancer du sein.
En cause, les campagnes menées contre le dépistage organisé mais aussi, affirment les radiologues, « la fermeture de cabinets de radiologie de proximité due aux attaques répétées par la CNAMTS contre la radiologie ». En France, « le dépistage organisé, réalisé à 90 % par les médecins radiologues libéraux, repose sur la formation spécifique des médecins et des manipulateurs, sur le contrôle qualité des équipements, sur la double lecture des mammographies afin de garantir le plus haut niveau de qualité et de sécurité du diagnostic ».
La FNMR demande au ministère de la santé et à l'INCa de ne pas laisser sans réponse les campagnes de dénigrement du dépistage. « Il faut, au contraire, en associant les professionnels et en s'appuyant sur les études scientifiques, rassurer les femmes », concluent-ils.
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