La Fédération nationale des médecins radiologues (FNMR, qui représente 4 800 praticiens libéraux) dénonce les chiffres « erronés » concernant les bénéfices des radiologues et les charges inhérentes à l’imagerie médicale, dans la récente étude de l’INSEE sur les revenus des jeunes médecins.
L’INSEE fait état de revenus moyens imposables de 189 770 euros annuels (2011) alors que la Caisse de retraite des médecins de France (CARMF) mentionne un montant de 121 612 euros pour la même année (tous secteurs), objectent les radiologues. Des revenus qui ont baissé depuis, à la faveur de décotes tarifaires, rappelle au passage la Fédération.
Mais surtout, selon la FNMR, l’exercice en société d’exercice libéral (SEL) de la majorité des radiologues libéraux fausse l’extraction précise de données, de même que le regroupement des radiothérapeutes et des radiologues, aux revenus différents, sous la même bannière « radiologie ». Dernier grief : l’INSEE tient compte du volume d’activité mais pas du temps de travail réel.
« Les revenus des radiologues ne déterminent pas seulement leur place dans le classement des revenus (1er pour l’INSEE mais 5e en 2011 et 7e en 2012 pour la CARMF), insiste la FNMR. Ils sont aussi le seul moyen d’investissement des radiologues libéraux qui financent l’intégralité de leurs équipements (scanner et IRM compris), les salaires des personnels et les loyers sur leurs fonds propres ».
Les chiffres moyens des revenus des radiologues font l’objet de polémiques récurrentes, les études aboutissant à des résultats sensiblement différents selon les méthodes de calcul.
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