Après le débat politique organisé par la Fédération hospitalière de France (FHF), la semaine dernière, c’est au tour de la Fédération de l’hospitalisation privée (FHP) d’entrer dans la danse électorale. La FHP, qui regroupe 1 100 cliniques privées, adresse douze questions aux candidats en lice pour la course à l’Élysée. Le secteur hospitalier privé, qui a obtenu une forme de reconnaissance avec la loi HPST, entend s’assurer que le futur chef de l’État ne détricotera pas les avancées obtenues au cours de ce quinquennat.
« La loi HPST a consacré la distinction entre mission de service public et statut public de l’opérateur. Un début de mise en œuvre a vu le jour en ce sens ces derniers mois. Entendez-vous poursuivre dans la direction ouverte par la loi « Hôpital, patients, santé, territoire » ? », demande notamment la Fédération de l’hospitalisation privée.
Une autre question cible les déserts médicaux : « Le développement des maisons médicales est-il une solution ? », interroge la FHP. Parmi les autres sujets évoqués, figurent le rôle des ARS, la liberté de choix du patient, la délégation de tâches, mais aussi l’hyperspécialisation médicale, le secteur optionnel, ou encore la convergence tarifaire, ainsi que la concurrence entre hôpitaux et cliniques.
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