Antiquités
Ce week-end de la Toussaint réunit une trentaine d'exposants, dont plus de la moitié de non-Parisiens, venus de Bordeaux, Grenoble, Besançon, Biarritz et autres lieux... Histoire de démontrer que la « design-mania » ne relève pas uniquement d'un snobisme parisien, et qu'elle est même accessible à tous.
Les années d'après-guerre, de la série, de l'industrie et de la grande consommation, sont encore si proches de nous que même le tout-jetable n'a pas encore eu le temps de disparaître. C'est même lui que l'on récupère en premier et que l'on retrouve en majorité sur les marchés et dans les ventes, à partir de quelques euros.
Les Puces sont pour chacun l'occasion de s'initier, l'espace d'un week-end, aux formes rigolotes et aux couleurs claquantes des objets 1950/1960, d'acquérir pour quelques dizaines d'euros une lampe amusante, un seau à glace farfelu, une série de verres de couleur, une paire de lunettes délirantes, quelques sièges empilables en plastique orange.
Puces ne veut pas dire forcément cheap, les grands noms ne sont pas absents des Puces du design. Lors de la dernière édition, on y trouvait des meubles et des sièges de Charles Eames, Saarinen, Jacobsen, Paulin, Talon, etc.
Le design, c'est le passé tout proche mais c'est aussi le présent et le futur. Les Puces offrent aussi aux jeunes designers l'opportunité de proposer leurs propres créations, avec beaucoup de découvertes en perspective.
C'est au déballage qu'on fait les meilleures trouvailles ! Il a lieu le jeudi matin au petit jour et la manifestation s'étale jusqu'au dimanche soir.
Les Puces du design, du jeudi 30 octobre au dimanche 2 novembre, passage du Grand-Cerf et place Goldoni, 75002 Paris. Chaque jour de 10 h à 19 h. Entrée libre.
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