Aujourd’hui, deux types de prothèses mammaires sont essentiellement utilisées: les prothèses remplies de solution saline, et les prothèses de gel de silicone Toutes présentent un risque de rupture avec le temps, et leur remplacement est inéluctable au bout de quelques années.
Les prothèses salines ont une durée de vie de 7 à 10 ans. « Leur durée de vie a expiré lorsqu’elles se dégonflent, par rupture ou fuite, ce qui se fait en général progressivement », indique Le Louarn.
Les prothèses en silicone ont une durée de vie de 10 à 15 ans. La rupture n’est alors visible qu’à la mammographie/échographie. Cette rupture se produit à cause de micro-usure due par exemple aux mouvements respiratoires, ou de traumatisme (accident de voiture, chute…).
Pour les deux types de prothèses, aucun risque cancérogène n’a été mis en évidence. Au contraire, les femmes ayant des prothèses semblent avoir un risque de cancer diminué de 30%, sans doute du fait d’un meilleur suivi et de ce que le contrôle de la glande mammaire, projetée en avant, est plus facile tant à la palpation qu’à l’échographie.
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