Le candidat Jospin a choisi le Génopole d'Evry pour défendre son bilan « après quatre années de vaches maigres » (1993-1997) et évoquer ses propositions pour « relever le défi de la compétition scientifique internationale ».
Pour affirmer la priorité donnée à la recherche, Lionel Jospin envisage, s'il est élu président, une loi-cadre « garantissant l'augmentation progressive de notre budget de recherche publique », un « grand ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Technologie » et « une grande agence de l'innovation concentrant l'ensemble des aides aux entreprises en matière de recherche technologique ».
Des mesures seront prévues pour attirer les jeunes vers la recherche, notamment une nouvelle allocation pour les doctorants et un recrutement « à un âge plus précoce ». Et la mobilité des chercheurs sera encouragée, « entre les laboratoires européens, à l'intérieur de l'administration et vers les entreprises ».
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