Les professionnels du vin veulent « participer à la politique de réduction de l'alcoolisme », sous réserve que celle-ci soit « une véritable politique de santé publique ». Ils critiquent les campagnes actuelles de sensibilisation à la lutte contre l'alcoolisme, qu'ils jugent « inefficaces ». Se faisant experts de santé publique, ils recommandent « des messages de prévention s'attaquant davantage aux comportements qu'aux produits », et, bien sûr, « une communication positive sur les effets bénéfiques du vin ». La loi Evin, qui restreint la publicité pour les boissons alcoolisées, est également dans le collimateur, car « fondée sur des principes erronés ». Les partenaires de la filière viti-vinicole, producteurs comme négociants, de toutes les régions du pays, demandent qu'elle soit remise en cause. Il faut, affirment-ils, permettre la publicité « sur le lieu de vente, l'intégration d'Internet dans les supports autorisés et le parrainage des événements à caractère culturel », et ce, bien entendu, toujours au nom de la « véritable santé publique ». Les « consommateurs (ainsi) informés », par les alcooliers eux-mêmes, seront « capables d'avoir un comportement responsable ». CQFD.
Les professionnels du vin, conseillers en santé publique
Publié le 04/11/2001
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7002
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