Professionnels de la santé, de l'action sanitaire et sociale, bénévoles de l'accompagnement, membres d'associations de patients et de familles, élus : plus de 2 000 intervenants se réuniront, le 21 octobre prochain, sur quatre sites en totale interactivité - Paris*, Rennes, Strasbourg et Toulouse - afin de lancer une réflexion autour de la fin de vie, dans le cadre des premières assises de l'accompagnement.
Pour Aventis, acteur majeur de la lutte contre le cancer, et la SFAP**, organisateurs de cette journée, il est temps de faire évoluer les mentalités sur un sujet encore tabou. Il faut renouer « avec le lien social » et « susciter de nouvelles vocations de bénévoles ». « Les attentes du malades » (Rennes), « Les difficultés rencontrées par les acteurs de l'accompagnement » (Toulouse), « Les enjeux de l'accompagnement » (Paris) et « L'image de l'accompagnement auprès du grand public » (Strasbourg) feront l'objet de tables rondes.
La mort en France est encore fréquemment occultée, comme en témoignent le drame de la canicule et la fin de vie de Vincent Humbert. Certes, la loi de 1999 reconnaissant le droit d'accès aux soins palliatifs et à l'accompagnement à toute personne dont l'état le requiert, et le Programme national de développement des soins palliatifs 2002-2005 montrent qu'il y a une prise de conscience. Au moins 200 000 personnes sont concernées chaque année par les soins palliatifs, dont 4 sur 5 sont atteintes de cancer. Mais il reste beaucoup à faire et à expliquer.
Les Assises de l'accompagnement seront placées sous le haut patronage de Jacques Chirac et le parrainage de Jean-François Mattei.
* Au théâtre Marigny-Robert Hossein, dans le 8e arrondissement.
** Tél. 01.45.75.43.86, sfap@wanadoo.fr
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