Les trois syndicats représentatifs des pharmaciens d'officine ont annoncé le lancement d'une grève du service des gardes et des urgences à partir de samedi dernier, pour attirer l'attention sur les difficultés économiques auxquelles ils sont confrontés. La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France, l'Union nationale des Pharmacies de France et l'Union des Syndicats de Pharmaciens d'Officine espère par cette mobilisation obtenir notamment une diminution de la dégressivité des marges.
La grève n'entravera pas l'accès aux médicaments et le service sera normal en journée, seuls les soirées, les dimanches et les jours fériés seront concernés par la grève. «Les pharmaciens réquisitionnés offriront un service traditionnel,» précise également Claude Japhet, président de l'Union nationale des pharmacies de France.
Les trois syndicats ont rencontré le gouvernement le 1er juillet et doivent être à nouveau reçus au ministère de la Santé le 20 juillet et décideront alors de poursuivre ou non la grève au-delà de cette date.
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