ANTIQUITES
PAR FRANÇOISE DEFLASSIEUX
Du Moyen Age à l'ère contemporaine, du centre historique de la cathédrale à la périphérie urbaine, l'étude Chartres attaque avec optimisme et ambition l'année de la réforme. Elle vient de se dédoubler en créant, au Coudray, un nouvel espace de vente dont l'architecture sombre et épurée est en opposition radicale avec la chapelle gothique qui abrite depuis trente ans la galerie de Chartres. Ce nouveau bâtiment abrite les bureaux, les magasins et les scrupuleux fonctionnements de l'étude, il servira aussi de cadre aux ventes volumineuses de mobilier qui attirent un vaste public. Les ventes de trains, poupées, jouets, photos..., qui ont fait la spécialité de l'étude, continueront de se dérouler dans le cadre médiéval de la galerie.
C'est le cas de la seconde partie de la collection Lemarchand de petits trains et accessoires.
La première partie, présentée en novembre 2000, avait été marquée par une vingtaine d'enchères supérieures à 100 000 F, dont un pont métallique adjugé, avec ses accès, 320 000 F « au marteau ». La seconde partie est logiquement moins prestigieuse, et les estimations moins ambitieuses. La plus élevée ne dépasse pas 50 000 F pour une « locotender » Märklin à ressort et crémaillère de 1904, accompagnée de deux wagons à rideaux. Quant à ce fourgon ambulance de la Croix-Rouge, équipé de cinq personnages et de sept brancards, on en attend 3 000 à 5 000 F.
Samedi 15 et dimanche 16 septembre, 14 heures, galerie de Chartres, étude Lelivère, Maiche, Paris.
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