La FNIM (Fédération nationale indépendante des mutuelles), qui regroupe une trentaine d’organismes fédérés, et 1,5 million de personnes couvertes, fait entendre sa petite musique particulière et se distingue de la FNMF (Fédération nationale de la Mutualité française) dans la cacophonie du projet de secteur optionnel.
« Nos mutuelles remboursent déjà les dépassements d’honoraires, il faut réglementer tout ça », indique Philippe Mixe, président de la FNIM depuis juin 2011. Pour lui, « le projet du secteur optionnel est la voie de la sagesse. Tout reste à préciser mais nous nous inscrivons dans cette logique ».
Mais Philippe Mixe ne se fait guère d’illusions : « Je crois pouvoir dire que rien ne sera signé avant le 30 septembre (date de la réunion de la « dernière chance » de l’UNOCAM demandé par Xavier Bertrand sur le sujet), cela me semble plus qu’improbable. Mais si cela n’avait tenu qu’à nous, l’accord serait déjà signé ». Au sein de l’UNOCAM, la FNIM pèse bien peu par rapport à la puissante FNMF.
Le patron de la FNIM assure en outre que la mise en place du secteur optionnel ne sera pas « un gouffre financier » par rapport aux dépassements déjà pris en charge par les mutuelles qu’il fédère : « C’est une simple restructuration d’une dépense déjà existante », a-t-il conclu.
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