Plus de 1 200 patients d'un acupuncteur d'Antibes ont été invités par les autorités sanitaires à procéder à un test de dépistage des virus du sida et de l'hépatite, le mode de stérilisation des aiguilles ayant été jugé dangereux. Un courrier a été adressé la semaine dernière à 1 262 patients ou anciens patients identifiés de l'acupuncteur, a déclaré à l'AFP le directeur adjoint de la DDASS des Alpes-Maritimes. « Le risque de contamination par le virus VIH du sida ou les virus des hépatites B et C n'est pas quantifiable mais il existe » a déclaré de son côté un médecin de la DDASS. Le quotidien Nice Matin a rappelé que les activités de l'acupuncteur ont été suspendues fin juin par arrêté préfectoral pour cinq mois, le temps que le Conseil départemental de l'ordre des médecins se prononce. Selon la DDASS, le médecin ne s'est pas conformé aux recommandations du ministère de la Santé et des sociétés d'acupuncture en matière de stérilisation.
Celles-ci préconisent l'utilisation d'aiguilles à usage unique alors que l'acupuncteur réutilisait les mêmes aiguilles après stérilisation. L'enquête sanitaire a été provoquée par une plainte d'une patiente au Conseil de l'ordre. Le cas a également été signalé au procureur de Grasse.
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