UN ARRETÉ, daté du 12 février et publié au « Journal officiel » du 16 mars, fixe les niveaux de référence diagnostiques en radiologie et en médecine nucléaire. Ces doses concernent les examens exposant aux rayonnements ionisants les plus courants ou les plus irradiants. « Ces niveaux ne doivent pas être dépassés sans justification technique ou médicale, lors d'une procédure courante en radiologie diagnostique », précise l'arrêté. En radiologie classique de l'adulte et en radiothérapie, les appareils émettant les rayonnements doivent faire l'objet d'une évaluation dosimétrique régulière, au moins une fois par an. Ces évaluations se font sur deux examens réalisés couramment dans l'installation et choisis parmi ceux dont les niveaux sont fixés par l'arrêté. Elles se font sur des groupes de patients types ou sur des fantômes types. Exemple : pour une exposition unique, le niveau de référence (dose à la surface d'entrée du patient) pour une radio du thorax postéro-latéral a été fixé à 0,3 mGy chez l'adulte, 0,08 chez l'enfant de 0-1 an et 0,1 chez l'enfant de 5 ans. En cas de dépassement des doses fixées, « des actions correctrices doivent être prises pour réduire les expositions ».
En médecine nucléaire, ce sont les activités réellement administrées à vingt patients consécutifs au moins pour deux examens qui devront être évaluées, au moins une fois par an et comparées à celles admises par l'arrêté.
Radioprotection
Les niveaux de référence à ne pas dépasser
Publié le 17/03/2004
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7501
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