Les mouches dépressives préfèrent rester entre elles pour lutter contre la maladie. (Suite à l’article du Quotidien Du Médecin paru le 3/9 « Les mouches cancéreuses préfèrent rester entre elles pour lutter contre la maladie »)
Si les signes de la dépression chez l’être humain sont polymorphes et font l’objet de discussions passionnées (cf. dans le même Q.D.M l’excellent article de Laurent Vercoustre), en revanche chez la mouche et en particulier chez Drosophila Melanogaster à qui j’ai consacré de nombreux travaux*, ils sont assez homogènes ;
1) Dégoût du sucre. Mépris du vinaigre.
2) Réduction libidinale à des « bisous de pattes ».
3) Envol tardif devant la tapette.
4) Atterrissages sur des longueurs triples de celles des D.M saines.
5) Défaut de persévérance à se réinstaller sur un site d’où on la chassée.
6) Dépréciation de soi « Je ne suis qu’une mouche à merde ! »
7) Tendance à s’agglutiner sur la bandelette collante qui pend dans la cuisine.
Ce dernier point me paraît corroborer fortement notre assertion.
Mais qui es-tu vraiment Drosophile ? P.U.F 1978.
Du rôle de Drosophila dans l’herméneutique du Moyen Age chez Grégoire de Burne. P.U.F 1985.
Vous souhaitez vous aussi commenter l'actualité de votre profession dans le « Quotidien du Médecin » ? Adressez vos contributions à jean.paillard@lequotidiendumedecin.fr.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature