« Les Mille et une nuits » ont inspiré près de 300 films, depuis Zecca et Méliès au début du siècle. Rien d'étonnant si l'on se souvient que le 7e art est né de la lanterne magique. L'Institut du monde arabe, à Paris, a eu la bonne idée d'en réunir une trentaine, programmés les samedis et dimanches à 15 h et à 17 h, du 7 avril au 10 juin. Les amateurs ne manqueront pas la « Nuit des mille et une nuits », le samedi 21 avril, de Méliès à Pasolini en passant par Lotte Reininger et Michael Powell (100 F avec petit déjeuner oriental compris). Le cycle permettra de retrouver Schéhérazade, Ali Baba, Sindbad, Aladin et bien sûr le voleur de Bagdad, dans des films français, américains, allemands, égyptiens, marocains, etc. Sans oublier les dessins animés où, par exemple, Sindbad rencontre Popeye.
Tél. 01.40.51.38.11 (réservations pour la soirée du 21 au 01.40.51.38.14), www.imarabe.org.
Cognac à l'heure du policier
Des films venus d'Australie, de Suède, du Japon, de Thaïlande, de Corée du Sud, d'Angleterre, d'Espagne, de France et des Etats-Unis seront en compétition au festival du film policier de Cognac, du 5 au 8 avril. Le jury, présidé par le spécialiste du genre John Badham, réunira entre autres Tim Roth, Francis Huster, Elsa Zylberstein et Melvil Poupaud. Le festival sera ouvert par « Manipulations », de Rod Lurie avec Jeff Bridges, qui sera présent. Il se terminera avec « Les Cent pas », de Marco Tullio, l'histoire vraie d'un jeune Sicilien aux prises avec la mafia. Au programme également des films de jeunes auteurs (section Sang neuf), des courts métrages et des téléfilms. Le Grand prix du roman noir français sera remis à Chantal Pelletier pour « le Chant du bouc » (Série noire) et le Grand prix du roman noir étranger à l'Américain George Pelecanos pour « Un homme nommé Peter Karras ». Quant au prix du roman policier, il ira à Bertrand Puard pour « Musique de nuit ».
Tout Rossellini au Louvre
Dans les années soixante, Roberto Rossellini, le cinéaste de « Rome ville ouverte », se détourne du cinéma, dont il va jusqu'à proclamer la mort, pour se consacrer à un projet d'histoire de l'humanité pour la télévision. Né en 1906, il avait derrière lui une longue carrière de cinéaste commencée dans les années trente et qui explose avec le néoréalisme de l'immédiate après-guerre et la rencontre avec Ingrid Bergman. C'est un cinéaste inclassable ( « Il y a, d'une part, le cinéma italien, de l'autre, Rossellini », disait Jacques Rivette) auquel l'Auditorium du Louvre rend hommage du 6 avril au 16 juin avec une rétrospective intégrale cinéma et télévision, soit plus de 80 films. Le programme est chronologique, autour de plusieurs thèmes : avant le néo-réalisme, la trilogie de la guerre, les années Bergman, India, télévisions. Un recueil de textes de Rossellini sur la télévision publié par les Cahiers du cinéma et un colloque sur l'histoire de l'homme selon Rossellini (les 15 et 16 juin) accompagnent la manifestation.
Tél. 01.40.20.51.86 (réservations au 01.40.20.84.00), www.louvre.fr.
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