Une fois posés tous les déterminants de la rémunération des praticiens hospitaliers, on constate que certaines spécialités sont significativement plus rémunératrices que d’autres. Ainsi, selon un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) paru en 2009*, les anesthésistes tiennent véritablement le haut du pavé, suivis des radiologues et des biologistes. Ainsi, en 2007, les anesthésistes gagnaient en moyenne 91 000 euros, soit deux fois plus que les ophtalmologistes (45 600 euros). Une classification biaisée cependant par la structure de l’emploi, certaines spécialités se caractérisant par le recours à des médecins contractuels et par les différences entre les CHU et les petits hôpitaux. Ainsi, pose l’Igas, « l’ensemble des rémunérations dans les CHU dessine un paysage relativement bipolaire, dominé par la spécialité anesthésie-réanimation, spécialité pour laquelle la part des personnels gagnant plus de 100 000 euros (sans l’apport de l’exercice libéral pour les praticiens qui peuvent y prétendre) est significative (plus de 18 % de l’effectif) ». Selon le Centre national de gestion, les écarts de rémunération entre les mieux rémunérés et ceux qui le sont le moins iraient de 1 à 10 en CHU, contre 1 à 5 en CHG.
Les mieux rémunérés
Publié le 12/12/2011
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* « Enquête sur la rémunération des médecins et chirurgiens hospitaliers »
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Source : Décision Santé: 280
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