Il n’est jamais trop tard pour arrêter. Les fumeurs en cours de radiothérapie pour cancer épidermoïde de la tête et du cou encourent un plus mauvais pronostic que ceux ayant arrêté la cigarette. Ce sont les résultats de cancérologues californiens qui ont comparé les données de 101 patients fumeurs à celles de patients ayant stoppé le tabac avant la prise en charge.
À cinq ans, 55 % des patients ex-fumeurs étaient en vie par rapport à 23 % chez les « accros ». Le risque de récurrence était également plus faible, 40 % versus 53 %. Les complications étaient plus fréquentes chez les fumeurs, à type de tissu cicatriciel, de raucité de la voix et de difficultés alimentaires.
Pour les auteurs, le phénomène pourrait être expliqué par le fait que la radiothérapie nécessite une oxygénation correcte afin de produire des radicaux libres contre les cellules cancéreuses. Il se peut également que les fumeurs invétérés appartiennent à une population plus à risque d’alcoolisme, d’isolement social et de dépression.
« Journal of radiation Oncology-Biology-Physics ».
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