Les créations d'emplois de médecins de l'Education nationale, prévus au budget 2002 dans la cadre de la réduction du temps, « constituent une goutte d'eau par rapport au besoin », soulignent les représentant syndicaux de la profession. Avec des secteurs de 6 500 élèves en moyenne, et souvent plus, les praticiens concernés « sont dans l'impossibilité » d'exercer l'ensemble de leurs missions, dénonce le Syndicat national des médecins scolaires et universitaires (SNMSU)*. Il parle d' « un ras-le-bol face à une demande toujours croissante à laquelle ils ne peuvent pas répondre, faute de moyens ». Aucune mesure n'est prévue pour réduire l'emploi précaire, alors qu'un médecin sur deux est employé à la vacation « et qu'il devient de plus en plus difficile de recruter des vacataires ». Le SNMSU demande solennellement au gouvernement de nouveaux emplois statutaires.
* Tél. 01.40.63.62.94
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