Les syndicats protègent-ils les médecins libéraux ? Où se lient-ils entre eux en s’associant à la CPAM et à l’Etat pour installer une médecine étatisée ? […] Ainsi, pour montrer leur allégeance, ils acceptent la diminution du pouvoir d’achat des médecins libéraux retraités imposée par l’Etat. Ils ont obéi au gouvernement mais, comme lui, ils ont perdu leur triple «A » au regard des médecins, malgré la propagande médiatique.
Arrivant à l’âge de la retraite, ce sujet me tient à cœur. Les syndicats, depuis 1999, n’ont rien entrepris pour que le point de l’ASV du médecin soit régulièrement réévalué. Ils l’ont laissé stagner et, maintenant, ils acceptent qu’il soit dévalué. Où est-il le temps où ils étaient capables de s’associer pour défiler et faire grève ? En ce temps là, ils en avaient... Semble-t-il ? […]
Ce que je n’arrive pas à accepter, c’est que les syndicats médicaux ont avalisé et ratifié la décision du gouvernement pour que la retraite de leurs adhérents soit amputée d’office par décret ministériel. Délaissent-ils réellement et volontairement leurs retraités ? Après tant d’années au service des gens pour leur apporter des soins aussi bien physiques que moraux, sommes-nous devenus des parias ?
Il est vrai que la médecine générale libérale est discréditée, ce qui a autorisé Mme Françoise Tennenbaum à proposer de remplacer les médecins par les vétérinaires dans les régions désertiques. Une proposition qui découle peut-être directement des propos du Dr Jean-Marie Cohen-Solal, directeur de la Mutualité française : « Les vétérinaires soignent mieux les animaux que les médecins leurs malades ». Réflexion qui n’a soulevé aucune vague d’irritation de la part du Conseil de l’Ordre et des syndicats. Alors, pourquoi faire cas des médecins retraités...
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