«La RTT est un acquis qu'on ne souhaite pas voir remis en cause » : le Dr François Aubart, président de la Coordination médicale hospitalière (CMH), résume en ces mots l'opinion de ses confrères hospitaliers.
La crainte d'une révision de la loi inquiète autant les médecins que les agents hospitaliers. « Après avoir reçu le rapport Piquemal qui dresse le bilan de la situation, le gouvernement actuel a validé notre protocole RTT (d'octobre 2001, NDLR) en signant un accord d'assouplissement en janvier 2003, il ne peut pas sans arrêt faire marche arrière », tente de se convaincre le Dr Rachel Bocher, présidente de l'Intersyndicat des praticiens hospitaliers (INPH). Le Dr Jean-Claude Wagner, secrétaire général du Syndicat des médecins des hôpitaux publics (SNAM-HP), ne se fait pas tant de soucis. Pour lui, la RTT des médecins hospitaliers est une « affaire classée » : « Nous sommes en avance sur tout le monde en ayant signé un accord d'assouplissement », dit-il.
Une affaire classée sur le plan réglementaire peut-être, mais pas au niveau des moyens alloués pour mettre en uvre le dispositif : « Les plages additionnelles coûtent très cher, il faut plus d'argent pourles financer », reconnaît le Dr Wagner. De même, « de nombreux praticiens n'ont pas pu se faire payer leurs jours de RTT non pris », ajoute le Dr Aubart, qui réclame « l'ouverture d'une négociation sur l'ensemble du dossier RTT, directive européenne et définition de ce qu'est l'activité d'un médecin hospitalier ».
La polémique sur les 35 heures
Les médecins hospitaliers défendent aussi leurs accords
Publié le 07/10/2003
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D. Ch.
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7399
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