Les lampes basse consommation seront bientôt les seules disponibles sur le marché. Or elles sont parfois l’objet de controverse car elles contiennent du mercure, une substance neurotoxique. « Afin de répondre aux angoisses des consommateurs », les médecins de l’Association Santé Environnement France ont lancé une étude pour faire le point sur cette question. Les résultats sont plutôt rassurants. « Oui, il y a du mercure, comme dans les thermomètres, mais si vous cassez une ampoules dans votre salon, vous ne serez pas mortellement impacté. Il suffit de bien aérer et de prendre quelques précautions pour nettoyer notamment mettre des gants et utiliser un balai et non l'aspirateur » indique le Dr Patrice Halimi, Secrétaire Général de l'association. En réalité, le vrai problème relève du recyclage. Aujourd’hui, seulement 30% des lampes à basse consommation sont recyclées. Les 70% restant sont jetées avec le reste des déchets ménagers. « N'étant pas recyclées, les quelques milligrammes de mercure contenus par chacunes d'elles se retrouvent... dans la nature, s’inquiète l’ASEF. Le polluant se diffuse alors dans l’air, passe dans le sol et peut même contaminer les nappes phréatiques. Voilà pourquoi, on sait depuis des décénnies qu'on ne doit pas jeter nos thermomètres à la poubelle. Nous devons adopter le même réflexe pour ces ampoules nouvelle génération ». Encore faut-il qu’un système de recyclage pratique et visible soit mise en place.
Les médecins écolos font le point sur les ampoules basse consommation
Publié le 11/01/2010
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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