La mise à jour du serment a été menée à bien par un groupe de travail international présidé par l’Ordre des médecins allemands, qui souhaitait depuis longtemps que les problèmes de surcharge professionnelle et de burn-out des médecins soient mieux reconnus et pris en compte.
La nouvelle version du serment, qui vient d’être adoptée par l’Assemblée Générale de l’Association Médicale Mondiale, inclut donc dorénavant la protection de la santé et du bien-être du médecin, non sans rappeler qu’un médecin en bonne santé mentale et physique est aussi plus à même de bien soigner ses patients. La nouvelle version du serment appelle aussi les médecins à « mieux tenir compte de l’autonomie du patient » et à « travailler de manière plus collégiale, en partageant leur savoir et leurs informations dans l’intérêt du patient ». C’est la sixième fois depuis 1948 que ce serment, élaboré au lendemain des procès de Nuremberg pour rappeler les grands principes de l’éthique médicale, est ainsi complété et mis à jour pour mieux répondre aux préoccupations de son temps. Il sera transmis aux Ordres et Associations médicales nationales, qui se chargeront de l’adapter à chaque pays et de le transcrire dans leurs réglementations nationales. En France, les nouveaux médecins prononcent le serment d’Hippocrate, et non celui de Genève.
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