« L’Ame de l’Afrique.
Masques et sculptures »
L’ouvrage présente l’art tribal africain à travers une sélection inédite des quelque neuf cents masques et sculptures rassemblés par Serge Diakonoff depuis cinquante ans. Il montre – en s’appuyant sur des objets peu courants ou atypiques, parfois totalement absents de l’iconographie africaine classique – ce qu’il y a de particulier dans la nature intellectuelle africaine et sa contribution à l’histoire culturelle de l’humanité.
(Editions de l’Amateur, 304p., 500ill. coul., prix de lancement: 49euros, puis 59euros.)
« Rembrandt. La lumière de l’ombre »
Ce livre, réalisé sous la direction de Gisèle Lambert et d’Elena Santiago Paez, est le catalogue de l’exposition qui se tiendra à la Bibliothèque nationale de France, sur le site de Richelieu, à partir d’octobre 2006. Rembrandt est considéré par beaucoup comme le plus grand graveur de tous les temps, et on suit son parcours depuis les premières compositions baroques aux effets de lumière captivants, jusqu’aux oeuvres tardives, plus sobres, dans lesquelles triomphent rigueur et simplicité.
(Editions de la Bibliothèque nationale de France, 280p., ill.coul., 49euros.)
« Existe-t-il un art juif ? »
Débattue depuis des siècles, la question pourrait sembler insoluble. Dominique Jurassé examine pourquoi la notion d’art juif a été si souvent manipulée et pourquoi tant d’avis divergents ont été émis. En retraçant l’histoire de l’art juif, il dénonce l’usage de concepts nationalistes ou biologiques comme « artistes juifs », et les dérives d’un marché florissant. (Adam Biro Editeur, 232p., ill. coul., 22euros.)
« Morphosis »
A l’image de l’architecture de l’agence californienne Morphosis – fondée en 1972 par Jim Stafford et Thom Mayne – et de l’exposition monographique présentée au centre Pompidou jusqu’au 17 juillet, cet ouvrage, réalisé sous la direction de Frédéric Migayrou, approfondit le positionnement théorique qui étaye la démarche de Thom Mayne et de ses collaborateurs. Il présente également plus de vingt projets de l’agence, réalisés, en cours ou présentés lors de concours dont celui (non retenu) pour le nouveau World Trade Center de New York ou celui (lauréat) pour la construction du Village olympique de New York 2012.
(Editions du centre Pompidou, 280p., ill. en noir et coul., 49euros.)
« Théâtre du Châtelet. Un festival permanent »
Un témoignage – signé Pierre Bergé et René Sirvin, photographies de Marie-Noëlle Robert – des sept saisons du Festival permanent de l’opéra et de la danse qui s’est déroulé de 1999 à 2006 au théâtre du Châtelet, sous l’inspiration et la direction de Jean-Pierre Brossmann. Se manifestent, tout au long de ce cycle, la variété des genres et les choix diversifiés du répertoire.
(Editions du Cercle d’art, 224p., 203ill. coul., 40euros, jusqu’au 1erseptembre, puis 50euros.)
« Jasper Morrison. Répertoire pour une forme »
Publié dans la collection « Couleurs contemporaines – Les Cahiers », qui permet de découvrir une réalisation nouvelle d’un créateur contemporain, de la conception à la fabrication, l’ouvrage présente les tables de Carrare de Jasper Morrison. Une partie du tirage est accompagnée d’une illustration originale du designer, signée et numérotée, spécialement conçue pour l’édition limitée.
(Bernard Chauveau Editeur, 32p., ill. coul., texte français et anglais; édition courante: 11,90euros, jusqu’au 31mai, puis 14euros; édition limitée (350exemplaires): 38euros, puis 45 euros.)
« Arts primitifs ; regards civilisés »
La deuxième édition, revue et augmentée, de l’ouvrage de Sally Price publié en 1995. L’anthropologue met en évidence la complexité des relations entre observateurs « civilisés » et objets d’art « primitifs ». Elle reconsidère des notions telles que l’anonymat des artistes primitifs, l’universalité des canons esthétiques, la position privilégiée des civilisations de l’écrit et l’enjeu pour la science de préserver la culture. Elle examine l’impact de l’idéologie, de la politique, du rôle de la différence des sexes et des autres facteurs socio-culturels sur nos conceptions divergentes de l’art et de l’histoire de l’art dans le monde « primitif » et dans le monde « civilisé ».
(Editions Ecole nationale supérieure des beaux-arts, 220p., 13ill. N/B, prix de lancement: 12euros, puis 18euros.)
« Les femmes qui lisent sont dangereuses »
Un choix de photographies, peintures et dessins du Moyen Age à aujourd’hui, puisque le motif de la femme lisant a fasciné les artistes de toutes les époques. Laure Adler et Stefan Bollmann offrent, en outre, une réflexion sur cette activité qui, parce qu’elle permet aux femmes de s’approprier un savoir et des expériences auxquels la société ne les destinait pas, leur fut longtemps interdite.
(Editions Flammarion, 160p., 130ill. coul. 29euros.)
« Antoine-Jean Gros, peintre de Napoléon »
Ce livre est le premier, depuis plus d’un siècle, à retracer la carrière fulgurante du peintre, depuis les débuts précoces à Paris jusqu’aux honneurs de la période napoléonienne, pour finir par un mystérieux suicide.
David O’Brien s’appuie sur la correspondance personnelle de l’artiste, en grande partie inédite, pour décrire les privilèges et les servitudes d’un artiste sensible et doué devenu le peintre officiel d’un régime de plus en plus autoritaire.
(Editions Gallimard, 304p., 147ill. coul., 65euros.)
« J. J. Winckelmann. De la description »
Elisabeth Décultot a pris ici le parti de présenter, traduire, juxtaposer et comparer les diverses descriptions que Winckelmann, « père de l’histoire de l’art », a consacrées à chacune des trois plus célèbres sculptures antiques : le Laocoon, le Torse et l’Apollon du Belvédère. Deux essais jusqu’à présent inaccessibles complètent le dossier : « Observations sur la contemplation des oeuvres d’art » et « Sur la faculté de sentir le beau dans l’art ».
(Editions Macula, 208 p., 78 ill. coul., prix de lancement: 23 euros, puis 30euros.)
« Le Noir »
Vécu dans notre culture comme une couleur à la fois néfaste et fascinante, le noir, dans la sphère de l’art, se pose en des termes symboliques, mais aussi « physiques » quand le peintre s’emploie à utiliser le contraste des ombres et des lumières. L’ouvrage de Gérard-Georges Lemaire propose une histoire culturelle et anthropologique du noir, à ce jour inédite.
(Editions Hazan, 256p., 300ill. coul., 50euros.)
« Lys de cristal, eaux et jardins »
Avec une grande variété de formats pour une mise en scène d’alternances et de paradoxes, du très classique Versailles aux sauvages fjords de Norvège, les photographies de Jean-Baptiste Leroux retracent la thématique de l’eau et du jardin dans tous leurs états, avec leurs statuts de bronze et leurs animaux en parade, mais pas d’êtres humains. Les photos sont accompagnées de poèmes et de textes d’auteurs de toutes les époques.
(Editions les Météores, 104p., 40 photos en coul., prix de lancement: 32euros, puis 40 euros.)
« Couleurs de guerre. Autochromes 1914-1918 »
Les images que reproduit ce livre sont parmi les toutes premières photographies de guerre en couleurs, réalisées de part et d’autre du front, grâce au procédé autochrome mis au point par les frères Lumière en 1904. Choisies parmi les collections de plusieurs grandes institutions, elles donnent de la Première Guerre mondiale une vision distanciée, dédramatisée, à partir de laquelle Alain Fleischer vient développer une réflexion sur l’apport – ou a contrario l’effet édulcorant – de la couleur à la photo de guerre.
(Editions Monum, 120 p., 100 ill. coul., 32euros.)
« Le Louvre à l’époque romantique. Les décors du palais (1815-1835) »
Ecrin depuis huit siècles des oeuvres d’art acquises par les rois, puis ouvert à tous depuis 1793, le Louvre devint, sous les règnes de Louis XVIII et de Charles X, le symbole fastueux de la monarchie restaurée et celui du relèvement de la Nation. L’ouvrage de Sébastien Allard permet de découvrir, avec des photographies inédite s, le Louvre et ses décors à cette époque qualifiée de romantique, notamment ceux d’Ingres, de Delacroix, Delaroche, Cogniet, Scheffer...
(Musée du Louvre Editions, 192p., 165 ill. coul., 39euros.)
« Germaine Richier »
Plus un essai qu’une monographie traditionnelle, cette première étude consacrée à Germaine Richier, dont la carrière aura duré à peine plus de vingt-cinq ans, de 1934 à 1959, privilégie l’étude de certaines oeuvres, adoptant le parti de montrer l’originalité de sa démarche artistique, la singularité d’un langage plastique qui a mis en place des repères tant thématiques que formels.
L’auteur, Valérie Da Costa, souligne l’humanité qui s’exprime à travers l’étrangeté des métamorphoses et les chairs torturées des personnages.
(Editions Norma, 192 p., ill. coul., prix de lancement: 20euros, puis 25euros.)
« Cézanne en Provence »
Cet ouvrage, réalisé sous la direction de Philip Conisbee et de Denis Coutagne, est le catalogue de l’exposition organisée – dans le cadre de l’Année Cézanne, marquant le centenaire de la mort de celui que l’on a appelé « le Peintre des peintres » – au musée Granet à Aix-en-Provence du 9 juin au 17 septembre 2006. Les 117 oeuvres – 85 tableaux et 32 aquarelles –, paysages, portraits et natures mortes, toutes inspirées par la Provence, ou réalisées à Aix, témoignent de l’attachement du peintre à sa terre natale.
(Editions Réunion des musées nationaux, 360 p., 300 ill. coul. et 60 en N/B, 45euros.)
« Le Jardin contemporain »
Selon le principe de la collection « Tableaux choisis », l’ouvrage d’Hervé Brunon et de Monique Mosser introduit aux différentes tendances du renouveau du goût pour les jardins constaté depuis plusieurs années : réhabilitation de sites historiques, réinvention des parcs publics, création d’oeuvres intimes, lieux d’expérimentations sociales « alternatives ». Et cela à travers douze jardins exemplaires aussi bien publics que privés, des plus connus, comme le parc de la Villette, aux créations contemporaines de Pascal Cribier ou aux utopies planétaires de Gilles Clément.
(Editions Scala, 128 p., 150 ill. coul., 15euros.)
« L’Art pour guide. Nord - Pas-de-Calais »
L’ambition de ce livre – le quatrième titre de la collection, confié à Nadeije Laneyrie-Dagen – est de tenter une éducation artistique enracinée dans le patrimoine régional. C’est ainsi que, de la cité antique de Bavay aux maisons foliesde Lille 2004, de la peinture flamande à l’art contemporain, il raconte à sa façon l’histoire de l’art et invite à regarder les fleurons du patrimoine d’un oeil neuf.
(Editions Scéren, 188 p., 200 ill. coul., glossaire, carte régionale, repères chronologiques et historiques, 17,90euros.)
« Picasso, l’homme aux mille masques »
A l’occasion du 125e anniversaire de la naissance de Picasso, un dialogue plein de force entre les arts premiers et les créations de l’artiste majeur du XXe siècle. Une confrontation hors du commun : l’art de Picasso éclairé par 60 chefs-d’oeuvre de l’Amérique précolombienne, de l’Afrique et de l’Antiquité méditerranéenne, issus des musées Barbier-Mueller de Barcelone et de Genève. Préface de Jorge Semprun.
(Somogy Editions d’art, 332 p., 110 ill. coul., prix de lancement: 39euros, puis 49euros.)
« Rayonnement de Byzance »
Le premier volume – en fait, la remise à jour d’un livre publié en 1999 et épuisé – de la collection « Art et Civilisations » d’une toute nouvelle maison d’édition. La spécialiste Tania Velmans y présente le rayonnement de l’art byzantin du VIe au XVe siècle à travers une riche iconographie et l’analyse de facteurs extérieurs à l’art lui-même (l’histoire, la théologie...). Elle y démontre, en s’appuyant sur de nombreux exemples, que la sphère d’influence de Byzance s’étend bien au-delà de la péninsule balkanique et de la Russie.
(Thalia Editions, 320p., 117 ill. coul. et 267 N/B, 98euros.)
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