Crise de confiance. « On nous oublie totalement » tel est le credo qui ressort de l’enquête concernant la relation « Gouvernement-Profession libérale ».72, 43% des professionnels libéraux estiment que le gouvernement ne porte pas d’intérêt aux entreprises libérales. Avec en tête de peloton (82, 30%) les professions de santé s’estimant les moins écoutées. Avis partagé par 78, 4% des généralistes et 85,8 des spécialistes. Sur une échelle de dix, l’indice d’intérêt du Président, du premier Ministre et celui du Ministère de la santé pour le secteur libéral, évalué par les généralistes, frisent à peine la moyenne des 4 points, légèrement dépassée par celle du Secrétariat de tutelle des Professions libérales. Et de l’avis des spécialistes, cet intérêt est encore plus faible. Tendance que l’on retrouve chez les autres chefs d’entreprise libéraux qui estiment que le gouvernement et les élus territoriaux ne tiennent pas compte de la valeur ajoutée du secteur libéral qui représente pourtant 25% des entreprises françaises. Quant aux organisations patronales, elles ne mobilisent plus les troupes sauf l’Unapl plébiscitée dans ce sondage et notamment par 64% des généralistes et 68,7% des spécialistes. Alors que l’habilitation du MEDEF et de la GGPME (Confédération des Petites et Moyennes entreprises) à représenter le secteur libéral est remise en question par l’ensemble des sondés, respectivement à 80% pour et 60% !
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