Selon une étude TNS Sofres pour CMV Médiforce (filiale de BNP Paribas), réalisée auprès de 480 professionnels de santé libéraux (médecins généralistes et spécialistes, dentistes, pharmaciens, infirmiers, kinés, radiologues, biologistes...), une majorité de ces professionnels se sentent « menacés » par les transformations du marché de la santé. Plus de 60 % d’entre eux se disent inquiets et pénalisés par les nouvelles formes de concurrence que constituent le low cost (produits et pratiques), les effets d’internet ou encore l’automédication.
L’état d’esprit des professionnels se reflète sans doute dans la façon dont ils valorisent leur métier auprès de la jeune génération. Globalement, un tiers des libéraux de santé ne recommanderaient pas leur profession à un futur étudiant. Selon l’étude, les généralistes, les pharmaciens et les biologistes sont les plus sévères (respectivement 46 %, 48 % et 45 % d’entre eux seulement recommanderaient leur carrière à un jeune contre 83 % des infirmiers et 87 % des kinés).
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