Par ses activités de recherche et développement de nouveaux médicaments, le Laboratoire GlaxoSmithKline est particulièrement impliqué en santé publique. Il a choisi de promouvoir des travaux scientifiques en ce domaine en attribuant chaque année des prix afin de soutenir un projet en épidémiologie appliquée en santé publique et un projet en économie de la santé.
• Epidémiologie
Le prix d'épidémiologie Henri-Philippart est décerné en partenariat avec l'Association des épidémiologistes de langue française et l'Institut de veille sanitaire, et le prix d'Economie de santé en partenariat avec le Collège des économistes de la santé.
Les travaux du Dr Annesi portent sur l'impact de la pollution atmosphérique de type véhiculaire à moteur sur les maladies allergiques de l'enfant. Près de 7 000 enfants représentatifs de la population générale vivant dans six grandes villes françaises (Créteil, Bordeaux, Marseille, Strasbourg, Reims, Clermont-Ferrand), ayant des « niveaux de pollution contrastés » ont été inclus. Ils ont été soumis à : examen clinique, tests cutanés aux allergènes (TAC) les plus communs, épreuve d'effort. Simultanément, les concentrations hebdomadaires des particules fines (PM 25) NO2, formaldéhyde et ozone, ont été déterminés dans les écoles (préaux et classes) et dans les villes.
Environ 87 % des PM 25 sont émises par les moteurs Diesel. La France est au premier rang européen d'équipement en moteurs Diesel...
La dermatite atopique est la maladie allergique la plus fréquemment observée au cours de l'étude. Les enfants exposés à des niveaux plus élevés de PM25 ont davantage de TACS positifs, de dermatite atopique et de bronchospasme que ceux qui sont exposés à des niveaux plus faibles. Une relation est aussi retrouvée avec le NO2. Pour la première fois, une étude épidémiologique confirme les données expérimentales concernant l'impact négatif des particules fines. Elle suggère que celles-ci auraient des effets aigus et aussi chroniques (eczéma).
• Economie de santé
La recherche de Karine Chevreul doit identifier les déterminants de la variabilité des pratiques de prescription médicamenteuse. Une soixantaine de généralistes volontaires doivent participer à ce projet et environ six mille patients seront recrutés.
Paris, réunion organisée par GSK
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