Les kinés manifestent contre la sélection par l’argent

PLUSIEURS centaines d’étudiants en kinésithérapie ont défilé dans les rues de la capitale, à Orléans, Poitiers, Nancy, Strasbourg et Marseille, pour protester contre les frais d’inscription très élevés dans le privé. A l’appel de cette manifestation, la Fédération nationale des étudiants en kinésithérapie (Fnek) demande une aide de l’Etat afin de ne pas laisser les étudiants assumer seuls le coût de leur formation. Les frais d’inscription dans le privé atteignent en moyenne 7 000 à 8 000 euros par an. Une somme considérable pour des jeunes qui ne sont pas rémunérés pendant leurs stages. Les 6 000 étudiants kinés en France sont répartis dans 21 instituts privés et 12 établissements publics ou semi-publics sont actuellement sous la seule tutelle du ministère de la Santé. Ils demandent à dépendre également du ministère de l’Education nationale afin de bénéficier d’aides sociales ou de bourses des Crous (Centres régionaux des oeuvres universitaires) dont ils sont actuellement privés.