Le regroupement autonome des généralistes, jeunes installés et remplaçants (REAGJIR) a décidé de ne pas boycotter la télétransmission et de ne pas s’associer au mot d’ordre lancé par les syndicats médicaux seniors contre le projet de loi de santé.
« Nous ne participons pas à ce mouvement car la grève n’est pas une bonne solution », affirme le Dr Charline Boissy, porte-parole de REAGJIR, déjà très critique sur la période retenue de fermeture des cabinets, pendant les fêtes de fin d’année. Ce conflit a « pris en otage les patients » mais aussi pénalisé les remplaçants souvent engagés par contrat à travailler pendant les congés des médecins installés, selon le syndicat.
Auditionnés par des parlementaires, les jeunes généralistes misent aujourd’hui sur la concertation avec les pouvoirs publics pour obtenir la réécriture du projet de loi de santé.
REAGJIR pose ainsi plusieurs conditions à la généralisation du tiers payant (interlocuteur unique, rémunération garantie en 5 jours, présentation d’une carte Vitale avec droits à jour, non-imputabilité sur les médecins de la franchise).
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