Réalisateur
Denys Arcand
Année de réalisation
2002
Scénario
Denys Arcand
Musique
Pierre Aviat
Production
Astral film, Cinémaginaire, The Harold Greenberg Fund, Productions Barbares, Société Radio-Canada, SODEC (Canada), Canal +, CNC, Pyramide Production (France)
Lieux de tournage
Canada : Nouvelle-Ecosse et Québec (Montréal, Memphrémagog)
Etats-Unis : Baltimore
Royaume-Uni : Londres
Format
Super 35 mm- couleurs (Technicolor) - 2.35:1 (scope)-Stéréo Dolby SR
Durée du film
112 minutes au Canada et 99 minutes dans les autres pays.
Distribution
Rémy Girard (Remy)
Stéphane Rousseau (Sébastien)
Dorothée Benyman (Louise)
Louise Portal (Diane)
Dominique Michel (Dominique)
Marie-Josée Croze (Nathalie)
Récompenses
Prix du scénario et Prix d’interprétation féminine (Marie-Josée Croze) à Cannes en 2003
Prix Jufra (Canada) du meilleur film en 2004
César du cinéma 2004
Disponibilité en DVD
Sorti chez Aventi le 22 avril 2004
Voir un extrait
L’histoire
Rémy, divorcé, la cinquantaine, est à l’hôpital. Son ex-femme Louise rappelle d’urgence leur fils Sébastien, installé à Londres. Ce dernier hésite car son père et lui n’ont plus rien à se dire depuis longtemps. Finalement il accepte de revenir à Montréal pour aider sa mère et soutenir son père. Dès son arrivée, Sébastien remue ciel et terre, joue de ses relations, bouscule le système de toutes les manières possibles pour adoucir les épreuves qui attendent Rémy. Il ramène aussi au chevet de Rémy la joyeuse bande qui a marqué son passé : parents, amis et anciennes maîtresses. Que sont-ils devenus à l'heure des "invasions barbares" ?
Les critiques à la sortie du film
Il faut courir voir ce film qui gambade, sans illusions mais sans aigreur, dans les prairies des hommes. Un film épatant et salutaire. (Le Parisien)
Un film superbe qui donne à rire et à pleurer (Le Figaroscope)
Le film est un dosage savant entre répliques tordantes, moments touchants, et une certaine gravité, jamais pesante. (MDcinema.com)
Si on y trouve de quoi rire, il n'y a certainement pas de quoi en pleurer. Sauf indécente autocomplaisance. (Libération)
Ces vieillards quinquagénaires font pitié, et comme Arcand n'a même pas le talent de les filmer correctement (la mise en scène, d'une indicible indigence, est aussi glauque que l'humanisme de crapaud qu'elle sert), il n'émane de cette "palme du coeur" écoeurante qu'une rance odeur d'hôpital et de mort. (Chronic’art.com)
Ce qu’en dit le réalisateur, Denys Arcand
« J'ai écrit le scénario du film en deux ans. La maladie et la mort sont des sujets qui me hantent depuis bien longtemps, mais je n'arrivais jamais à leur donner une forme satisfaisante pour moi. J'aboutissais toujours à des scénarios lugubres et déprimants. Jusqu'au jour où j'ai eu l'idée de réutiliser les personnages du « Déclin de l'empire americain ». Leur bonne humeur, leur cynisme et leur intelligence me permettaient de traiter ce sujet avec une légèreté qui me plaisait. »
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