Enfin voté mardi et mercredi à l’Assemblée nationale et au Sénat, le projet de loi « Hôpital, patients, santé et territoires » aura perdu finalement pas mal de soutiens en route. A l’exception des internes en médecine générale, toujours enthousiastes. « Pour nous, cette loi ?HPST? est une vraie avancée, explique Bastien Balouet (photo), élu nouveau président de l’Isnar-IMG le week- end dernier. Cette loi définit pour la première fois les missions du médecin généraliste et ouvre la porte à une façon de travailler qui nous correspond : maisons de santé pluridisciplinaires, coopération interprofessionnelle. De plus, il ne contient aucune mesure coercitive pour lutter contre les déserts médicaux. Nous sommes également très satisfaits de la création des Agences régionales de santé. »
Interrogations
Pour autant, les jeunes ne savent pas encore s’ils seront amenés à prendre part, ne serait-ce qu’à titre d’observateurs, aux négociations conventionnelles qui s’ouvrent le 2 juillet prochain afin d’écrire une nouvelle convention censée traduire le projet de loi « HPST ». En revanche, au ministère, ils participent à la mission sur les maisons de santé qui doit rendre, d’ici au mois d’octobre, un cahier des charges sur ces structures. La mise en musique de la loi « HPST » a déjà commencé.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature