L'Intersyndicat national des internes des hôpitaux des villes de faculté (ISNIH) qui soutient le mouvement des médecins libéraux annonce une action d'envergure en février qui sera commune avec les médecins hospitaliers et libéraux pour dénoncer « la dégradation du système de santé français ».
Après le mouvement de grève des internes et résidents en novembre et décembre, l'ISNIH attend toujours la parution d'un décret et d'un arrêté qui confirment la mise en place du repos de sécurité (après une garde) avec l'intégration de toutes les gardes dans le calcul du temps de travail. Le Conseil supérieur des hôpitaux, dont le rôle est consultatif, vient de donner un avis favorable au décret. Il va même au-delà de ce qu'avait concédé le ministère de la Santé, puisqu'il propose que le nombre de demi-journées de travail soit ramené de onze à dix par semaine. Une mesure qui correspond à une revendication majeure des internes, mais qui a peu de chances d'être conservée dans la version finale qui doit sortir au plus tard le 1er mai.
L'ISNIH, en outre, a renouvelé son bureau. Stéphane Litrico (interne à Nice) et Florent Perin-Dureau (Paris) intervertissent leurs postes : le premier devient président à la place du deuxième, désormais premier vice-président. Nina Dib (Angers) devient la deuxième vice-présidente, Antoine Bruno (Nancy) le troisième vice-président, et Eve Gelsi (Nice), secrétaire générale.
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