Les internes menacent toujours de faire grève à partir du 19 novembre

Publié le 12/11/2001

Article réservé aux abonnés

L'Intersyndicat national des internes des hôpitaux des villes de faculté (ISNIH) espère que ses revendications seront prises en compte lors de la réunion prévue vendredi avec les représentants du ministère de la Santé. Ce devrait être l'ultime rendez-vous pouvant permettre d'éviter la grève pour laquelle les internes ont déposé un préavis à compter du 19 novembre. Lors d'un précédent rendez-vous qui s'est tenu en fin de semaine dernière au ministère avec le Syndicat national des jeunes médecins généralistes (SNJMG), l'Intersyndicale nationale autonome des résidents (ISNAR), la Fédération nationale des syndicats d'internes en pharmacie (FNSIP), qui a déposé un préavis de grève pour la même date et sur les mêmes revendications que l'ISNIH, les internes en médecine estiment être loin d'avoir obtenu satisfaction, en particulier sur « la mise en place immédiate du principe de repos de sécurité avec maintien de la rémunération de la garde », premier volet de leurs revendications.
Ils déplorent par ailleurs que l'ouverture de négociations sur la réduction du temps de travail (RTT) sur le modèle de l'accord signé par les praticiens hospitaliers, deuxième volet majeur de leur plateforme de revendications, n'ait pu être abordé, le représentant du ministre s'étant déclaré non mandaté pour le faire.
Dans un communiqué, le Syndicat national des praticiens hospitaliers réanimateurs (SNPHAR) apporte son soutien total aux revendications des internes, en estimant que « l'élan du protocole du 22 octobre 2001 sur l'aménagement et la réduction du temps médical hospitalier doit se ressentir pour (leurs) plus jeunes collègues ».

Le Quotidien du Mdecin