Bien placées pour connaître les conséquences néfastes du tabagisme, les infirmières ne sont pas moins nombreuses à fumer que la population générale. Dans « Actualités Tabac » (juin), l'INPES (Institut national de prévention et d'éducation pour la santé) cite une étude britannique (« International Journal of Nursing Studies », 2003 ; 40) réalisée par questionnaire auprès de 2 000 infirmières exerçant en Irlande du Nord.
Les 1 074 questionnaires exploitables montrent une prévalence du tabagisme de 25,8 % (29 % dans la population générale), avec une consommation moyenne de 14 cigarettes par jour. La quasi-totalité (96,8 %) avaient commencé à fumer avant d'entrer dans la vie professionnelle et si le stress est largement invoqué, c'est comme frein à l'arrêt ou facteur accentuant le tabagisme. Il n'intervient qu'en troisième position parmi les principales raisons poussant à fumer, derrière la dépendance, mais aussi le plaisir.
Les auteurs en concluent que le milieu professionnel intervient peu sur les habitudes tabagiques des adultes et l'INPES que c'est avant l'entrée dans la vie professionnelle qu'il faut intervenir.
Les infirmières fument aussi pour le plaisir
Publié le 07/09/2003
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7377
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