Une bonne nouvelle pour toutes les infirmières françaises expatriées au Québec,... mais pas forcément pour els autorités sanitaires françaises. Les infirmières de l’Hexagone vont pouvoir exercer plus facilement dans "la belle province", grâce à la reconnaissance de leur diplôme et de leur expérience professionnelle.
Jean-François Lisée, ministre québécois des Relations internationales, et Hélène Conway-Mouret, ministre déléguée chargée des Français de l'étranger, ont annoncé jeudi l'arrangement de reconnaissance mutuelle (ARM) des qualifications professionnelles pour les infirmières et infirmiers. L’objectif est de favoriser l’installation des Français au Québec parfois "compliquée et difficile".
Depuis 2008 déjà, il existe un ARM entre le Québec et la France, il permet à une personne, titulaire d’un diplôme et d'un titre de formation délivrés par la province canadienne ou la France, d'exercer sa profession, sous certaines conditions et pour peu qu'elle ait un permis de travail.
Les ARM -qui couvrent couvrent 81 professions, métiers et fonctions (63 selon la nomenclature française)- sont difficilement mis en oeuvre en raison de blocages corporatistes. Ainsi l'ARM pour les kinésithérapeutes, signé il y a quelques jours, est totalement déséquilibré avec près de 4 fois plus de stages et de formations à faire pour les Français migrants que pour les québécois venant en France.
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