Une personne atteinte de cancer sur deux a moins de 67 ans. Mais les chances de conserver son emploi après une période de deux ans sont réduites de 13 % chez les personnes atteintes de cancer par rapport aux actifs sains, a mis en exergue une étude de la DREES. « La réinsertion professionnelle n’est pas anticipée », s’alarme le Pr Jean-Pierre Grünfeld (néphrologue) lors d’un récent colloque sur le thème « cancer et travail ». Ainsi, à la reprise de leur travail, un patient sur cinq se sent pénalisé professionnellement et les fonctions d’exécution sont plus durement touchées que les postes d’encadrement. Et si le médecin du travail devrait être au premier plan dans la reprise professionnelle, il ne joue malheureusement pas pleinement son rôle. «Souvent la visite de reprise est effectuée comme une simple formalité » indique Marcel Goldberg (directeur de recherche, INSERM). Seulement 8 % des médecins du travail sont en contact avec les équipes soignantes et le cancérologue se sent peu concerné par cet aspect. Pour que cette situation s’améliore,« le plan cancer prévoit de mieux formaliser le temps de l’après parcours thérapeutique » indique Dominique Maraninchi (directeur de l’INCA).
Les inégalités sociales de l’après-cancer
Publié le 17/12/2010
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendumedecin.fr
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature