Les hospitalo-universitaires se battent pour leur retraite

Publié le 09/10/2003

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Les médecins réunis au sein de la Coordination nationale hospitalo-universitaire ont écrit une lettre ouverte au ministre de la Santé, Jean-François Mattei, au sujet de leur retraite. Alors qu'une négociation est en cours sur ce dossier après qu'un protocole d'accord a été signé en mai dernier par le gouvernement et les organisations syndicales représentant les médecins hospitalo-universitaires, la Coordination veut faire entendre sa voix et formule des propositions. « Nous demandons, explique-t-elle dans sa lettre au ministre, que la totalité des émoluments hospitaliers soit considérée dans le calcul de (la) retraite » - aujourd'hui, seule l'activité enseignante des hospitalo-universitaires est prise en compte. Pour remédier à cette situation, la Coordination propose plusieurs solutions : l'application de la loi du 21 août 2003 sur les retraites dans un sens non restrictif, la prise en compte de la sujétion spécifique du travail hospitalier ou bien l'ouverture d'un fonds de retraite hospitalière abondé pour partie par l'employeur. La Coordination met le ministre en garde : « La modicité de nos retraites peut mener à la perte de l'attractivité de notre corps professionnel et sera à terme préjudiciable à la qualité de la formation des médecins et à la santé de notre pays. »
Diffusée auprès de quelque 5 000 médecins, cette lettre ouverte à Jean-François Mattei a déjà recueilli près d'un millier de signatures.

Le Quotidien du Mdecin