Selon la Drees, le déficit des hôpitaux publics se creuse en 2007, pour atteindre 486 millions d’euros, soit 0,9 % des produits. Entre 2004 et 2007, la rentabilité économique n’a cessé de diminuer, passant de + 1 % à – 0,9 %. Le déficit est surtout grevé par les opérations financières des activités de court et moyen séjour et de psychiatrie : pour ces activités, le déficit atteint 689 millions d’euros contre 421 millions en 2006. Non seulement le déficit s’accentue, mais le nombre d’hôpitaux publics en difficulté augmente aussi chaque année. En 2007, un quart des hôpitaux publics enregistrent une rentabilité économique inférieure à – 1 %, alors qu’en 2002, ce seuil se situait à une rentabilité positive de 0,2 %. Et le nombre d’hôpitaux déficitaires augmente en 2007, passant de 379 à 391. Cependant, les hôpitaux connaissent des situations variées selon leur catégorie. Ce sont les centres hospitaliers régionaux (CHR) qui ont connu la situation la plus dégradée. Leur déficit global passe de 160 millions d’euros à 311 millions. Tandis que la rentabilité économique des grands CH et des CH de taille moyenne, toujours négative, s’est quasiment stabilisée. Le résultat net des petits CH reste globalement excédentaire, tout comme les autres catégories d’établissement. Ainsi, la rentabilité économique moyenne des HL et CHS est passée respectivement de 2,1 % à 2,3 % et de 0,4 % à 0,7 % entre 2006 et 2007. Une note d’espoir : en 2008, les comptes devraient s’améliorer et le déficit serait cantonné à 400 millions d’euros.
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Les hôpitaux creusent leur déficit
Publié le 10/11/2009
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Source : Décision Santé: 259
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