Le Comité de défense de la gynécologie médicale appelle à manifester samedi après-midi à Paris. Il estime que l'amendement adopté le 4 octobre en première lecture à l'Assemblée nationale, dans le cadre du projet de loi sur les droits des malades, « ne règle rien ». Le Comité se prononce pourtant pour la création d'un « diplôme d'études spécialisées de gynécologie médicale, dont les conditions pratiques et théoriques sont fixées par arrêté ». La rédaction de l'arrêté est déjà en cours, puisque Bernard Kouchner, ministre délégué à la Santé, a proposé le 24 septembre au Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche (CNESER) le principe d'un tronc commun, au terme duquel chaque étudiant choisira entre deux filières, l'une de gynécologie médicale en quatre ans, l'autre de gynécologie-obstétrique en cinq ans.
Pour le comité de défense, il ne s'agit pas du « diplôme d'études spécialisées (DES) autonome spécifique » qu'il réclame et qui, seul, « imposerait au gouvernement de créer les postes nécessaires au rétablissement de la gynécologie médicale ».
Le Comité indique que « tout assuré peut consulter librement un gynécologue médical de son choix ; le coût des consultations et des soins s'y rapportant est pris en charge par l'assurance-maladie dans les conditions prévues par les dispositions conventionnelles ou réglementaires ».
Mais, précise le Comité de défense, « pour que le libre accès en gynécologie médicale ne soit pas un vain mot, encore faut-il qu'il existe des gynécologues médicaux en nombre suffisant ».
La Fédération nationale des collèges de gynécologie médicale (FNCGM), qui revendique l'adhésion de plus de 2 000 gynécologues, n'a pas la même position que le Comité de défense. Elle souhaite que la spécialité de gynécologie médicale reste au sein du DES de gynécologie obstétrique-gynécologie médicale, mais, contrairement à ce que prévoit Bernard Kouchner, elle souhaite un cursus d'une durée de cinq ans dans chacune des deux options et réclame la création immédiate de postes d'enseignants pour pérenniser la spécialité de gynécologie médicale.
Les gynécologues médicaux manifestent
Publié le 11/10/2001
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S. J.
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 6987
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